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- Le Gardien a encore sauvé un chaton !
- Le staff est sadique et hystérique.
- Les typos rendent fous les administrateurs~
- L'ouverture vient de se faire félicitation !
- Des rumeurs circulent sur un futur magasin de nattō à Minato
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Les Royaumes
Le Gardien
Viridis, le Royaume luxuriant

"L'air était plein d'encens, et les prés de verdure"


Viridis est le plus grand Royaume de Tetratopia, et celui qui déploie le plus ses origines humaines. Verdoyant, son climat est plus qu'agréable ; presque toujours ensoleillé, de nombreuses plantes y poussent, faisant de cette contrée une véritable référence en matière de flore… et de faune ! Par ici, les forêts s'étendent à perte de vue, plus ou moins dangereuses, et abritent de nombreuses espèces, qui sont par ailleurs réputées pour leur attitude farouche.
Sa capitale, Doga, est régie par la famille royale [nom], connue de par la grandeur de ses ancêtres, et dépréciée de tous : endettée à force de folies capricieuses, commandées par la reine, elle a augmenté les taxes du pays, creusant ainsi les inégalités.

Un mode de vie différent d'une classe sociale à l'autre — À Viridis, les plus riches sont les habitants les plus heureux du monde. Choyés par leur dirigeant, le Roi de Viridis: ils sont souvent invités à la Cour pour des fêtes et orgies merveilleuses, et ont accès aux quartiers les plus chics de la capitale, à l'intérieur de la citadelle.
Ce Royaume, aussi paisible paraît-il, cultive les injustices : les pauvres, souvent paysans ou simples marchands, se voient accablés de taxes superflues qui drainent le peu de biens qu'ils ont. Écrasés par une milice sévère, engagée par le pouvoir pour réprimer les révoltes, ils sont forcés de faire profil bas… Mais à Doga ou dans quelques villes, des groupes révolutionnaires commencent peu à peu à grossir dans l'ombre, se cachant de cette police répressive.

Villes et Capitale : Même si toute l'économie et l'activité du Royaume se concentrent à Doga, d'autres centres existent et sont dignes d'intérêt. Très éloignées de la capitale, les villes de Hélépine et Kuzey abritent un nombre d'habitants conséquent et font office de relais en matière d'autorité. Chacune a sa propre esthétique, mais elles obéissent aux mêmes lois, promulguées par le Roi lui-même.

— Kuzey est au nord, dans les massifs montagneux de l'Orant. Ville traditionnelle du pays, elle est principalement peuplée de paysans qui élèvent leurs troupeaux dans les montagnes. La vie n'y est pas aussi simple que dans les autres régions du Royaume, mais certainement plus paisible et enchanteresse. En effet, Orant est une zone très forestière qui cache de nombreux mystères non élucidés et des richesses insoupçonnées. On raconte qu'au cœur du mont *** se cache une porte d'émeraude qui symboliserait l'entrée du sanctuaire.
Là-bas, on élève des montures de père en fils depuis des temps immémoriaux, ensuite achetées dans tout le Royaume et même au-delà de ses frontières.

— Hélépine se situe au beau milieu des landes de l'ouest ; sous un soleil de plomb, les plantes y poussent à merveille. Là-bas, on ne manque pas de nourriture : d'ailleurs, les artisans y sont plus aisés qu'ailleurs. La peau brunie, ils cultivent les innombrables terres qui s'offrent à eux, et l'on voit partir tous les mois des sacs pleins de récoltes vers le Royaume. Cette région est littéralement le garde-manger de la capitale — et surtout de sa famille royale —.
D'autre part, c'est ici que se trouve la  Forêt aux Oiseaux et ses trois-cents espèces de volatiles. Les ornithologues s'y retrouvent en masse pour répertorier ceux dont on n'aurait pas encore relevé l'existence. Au centre de cette forêt figure le Lac Cristallin, dont l'eau bleue, reflétant la belle couleur du ciel, ravit quiconque s'y rend pour s'y baigner ou puiser l'eau dite "enchantée par les Dieux".

— Doga, la Capitale, est réputée pour la magnificence de sa citadelle, avec ses bâtiments hauts et majestueux, mais aussi pour ses ruelles sombres et dangereuses, où croupissent les lépreux, rejetés, et les plus pauvres sur lesquels le pouvoir ferme les yeux. Noblesse et dépravés vivent ainsi au même endroit, sans pourtant ne jamais se côtoyer. Cette ville immense, la plus grande de tous les Royaumes, reste pourtant agréable : ses places fourmillent de stands venus du monde entier, et de nombreux étrangers la visitent ou s'y installent.
La classe moyenne, quant à elle, vit dans des appartements au toit haut et aux façades étroites, collés les uns aux autres et décorés de vasques fleuries. Le climat y est excellent, même si l'été, les odeurs d’égout et autres effluves de la ville remontent jusqu'aux fenêtres…

Les spécialités de ce Royaume : Mis à part son fort rendement en céréales, et autres produits végétaux, Viridis est aussi connu dans le monde pour ses tissus absolument magnifiques et sa laine chaude, qui alimentent notamment les grandes maisons de couture de Baïren. De plus, la chasse y est bonne, et les élevages de montures prometteurs.

Géopolitique : Le pouvoir de Viridis n'est absolument pas craint par les autres Royaumes ; le Roi est faible de par ses dettes incroyables et le pays en lui-même n'a pas une force armée digne de ce nom. Par contre, on se méfie des alliances que fait cette contrée : elle apporte bon nombre d'aliments par voie terrestre ou maritime. Le fait qu'elle s'associe à un ennemi pourrait bien l'amener à boycotter tous les circuits d'acheminement, ce qui est très dangereux pour la survie des autres nations.

Sa population : Viridis est un royaume principalement peuplé d'Hommes. Hommes qui habituellement n'apprécient pas être en compagnie d'autres races. Fermés, ils ont beaucoup de mal à tendre la main vers la diversité.
Cela ne veut pas pour autant dire que les autres espèces sont absentes… Elles se font simplement plus discrètes. Les Ombres ne sont pas particulièrement appréciées dans le pays ; on les considère dangereux et porteurs de malchance. Cela ne les empêche pourtant pas de se faire passer pour des humains dans les grandes villes et mener une vie à peu près normale (d'autant plus que ces aprioris ne sont pas opinion publique). Les Luscinias, quant à eux, adorent cette contrée : les massifs Orant leur offre un cadre de vie très agréable, sans compter la Forêt aux Oiseaux où il rencontrent souvent leurs congénères. Ils veillent seulement à ne pas être capturés pour faire office d'ornement dans le parc naturel de la citadelle ou lors des banquets du Roi.
La nature épanouie de ce Royaume attire aussi les Phusis qui vivent soit un peu à l'écart des villes, soit dans les forêts qui peuplent ses terres.
Il faut souligner qu'à Viridis, aucun organisme magique n’existe : les jeunes Mages sont donc obligés de partir vers un autre Royaume s'ils veulent en apprendre plus sur leur don et son origine. Être Mage à Viridis n'est pas de tout repos : bien souvent méprisés, ils s'attachent pour la plupart à rester discrets.
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Mar 19 Juin - 21:45
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Le Gardien
Baïren, le Royaume immaculé

"Candeurs des vapeurs et des tentes,
Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles"

Baïren est réputé pour être la contrée la plus belle du monde, mais également l'une des plus froides. Ses paysages grandioses et montagneux émerveillent habitants et touristes, et sa capitale en pleine expansion ravit les amateurs d'architectures raffinées. Ici, chaque détail compte, et on le comprend très vite lorsque l'on se ballade dans les rues d'Aldea : fleurs résistantes aux froids ornent les balcons, les trottoirs sont propres, le château semble être de cristal… Une véritable merveille.
Il pourtant difficile de vivre dans ce royaume, aussi beau soit-il, car les températures, souvent au-dessous des -10°C rendent tout compliqué : les récoltes sont mauvaises (pour ne pas dire inexistantes), le gibier souvent plus coriace que dans d'autres contrées au climat plus clément… Mais ce n'est pas pour autant que le peuple meurt de faim : au contraire. Si personne n'est vraiment riche, tout le monde a droit à sa part, et aucun n'est jeté à la merci du froid de la rue.

• La prise en compte de chacun : Dans ce Royaume, le gouvernement qui relève plutôt d'une Monarchie Constitutionnelle, s'attache à ne laisser aucune personne de côté : le principe est simple ; si le peuple travaille, alors il faut le nourrir. Les ressources arrivent principalement de Viridis et sont distribuées à toute la nation. On produit aussi par ici quelques végétaux résistants aux basses températures.
La règle d'or, à Baïren, est donc de travailler ; si on ne chôme pas, on pourra bien vivre (ou vivre tout simplement)… Mais à quel prix ? Par ici, les métiers sont ardus et demandent une volonté de fer. L'extraction de pierres précieuses dans les montagnes en est un parfait exemple.
Le Roi quant à lui, vit chichement si on peut le dire ainsi. Il ne fait pas toutes les folies du monarque de Viridis, et peut même paraître austère aux yeux des autres Royaumes. Il est en tous cas adulé par son peuple, et c'est ce qui en fait toute la force.

Villes et Capitale : Chaque ville, chaque village, chaque maison de Baïren possède l'esthétique de la contrée, qui remonte à des temps immémoriaux. Des toits d'ardoise noire, sur du bois sombre ou des murs d'un blanc pur, parfois grisés. Cela peut paraître lugubre, mais avec la neige, c'est tout simplement grandiose.
Les quartiers ressemblent à des successions de chalets, qui tiennent cahin-caha sur les routes vallonnées, parfois même à pic.
La capitale est sans doute le lieu le plus visité par les touristes, mais, même si elle abrite la demeure du Roi et le Parlement où débattent ses ministres, les autres villes sont tout aussi importantes, car ce sont elles qui font la richesse du pays. C'est pour cela que des préfectures y ont été installées, afin que tout le Royaume fonctionne sur la même fréquence.

— Mirwa est la ville minière par excellence. À l'extrême nord, il y fait un froid polaire, et la neige y tombe en permanence. Tous les matins, les mineurs montent les routes à pics pour se rendre aux veines creusées depuis des siècles, dans lesquelles ils s'enfoncent pendant des heures entières, avec pour seule compagnie les entrailles des montagnes et le bruit de leur pioche fendant la roche. Toutes les semaines, de fabuleuses pierres précieuses sont trouvées et envoyées à l'État en échange de tickets de nourriture. Ce métier est très dangereux et à déjà causé la mort de centaines d'ouvriers, à raison d'une dizaine par an en moyenne...
Heureusement, tout le monde ne descend pas à la mine : il y a aussi des marchands, des auberges, des tavernes, des guérisseurs (dieu sait s'ils en ont besoin),…

— Nandaurë est un petit village tranquille. Situé vers les plaines et bien que toujours enneigé, le temps y est plus clément qu'ailleurs sur le Royaume. Nandaurë fait d'ailleurs partie des lieux très croyants à Baïren en raison de son autel situé un peu plus loin, qui fait venir les gens de pèlerinage. On y trouve aussi quelques échoppes qui vendent à bas prix le strict minimum et quelques bars et tavernes qui offrent le gîte et le couvert. L'ambiance y est agréable et conviviale. Les gens sourirent tous malgré les difficultés et il ne se passe pas grand-chose d'intéressant dans ce petit village perdu.

— Aldea s'étend quant à elle au nord-est, entre deux massifs montagneux dans une vallée. Toujours enneigée comme les trois quarts de la contrée, elle ressemble à une cité de conte de fées. Ici, on se chauffe au charbon et les cheminées fument en permanence. Tous les corps de métiers existent, mais cette capitale est tout particulièrement orientée vers la culture. Aussi, on y trouve la Bibliothèque Internationale, qui contient les ouvrages les plus anciens (et les plus récents) de tout le pays, mais également quelques-uns des autres Royaumes. Les Érudits, venus des quatre contrées, s'y retrouvent, d'autant plus que l'Académie de Sciences et de Lettres est juste à côté. Il y existe également une petite école de magie, qui ne peut pourtant pas rivaliser avec celle du Royaume voisin, Temnota.
Bien que Aldea soit la capitale la plus petite de Tetratopia, elle fait partie des deux plus puissantes, influençant les études et connaissances des autres pays. De plus, elle abrite une caserne immense où de nombreux soldats s'entraînent dur en vue d'un jour où la guerre viendrait à éclater.

• Les spécialités de Baïren : particulièrement le marché de pierres précieuses et semi-précieuses, florissant. Elles sont expédiées aux quatre coins du monde (la Reine de Viridis en fait souvent de nombreuses commandes). Le charbon est aussi extrait des boyaux de la terre et permet de réchauffer le pays. On trouve aussi quelques productions de salades spéciales au sud, très nourrissantes. Enfin, il y a la culture et le savoir, maîtres mots de la capitale.

• Géopolitique : Baïren est un allié de choix : son soutien armé n'est pas négligeable. Seulement, le Royaume fait en sorte de ne se brouiller avec personne : rester neutre devant les conflits de ses voisins est sa principale préoccupation ; Il est surtout très dangereux pour cette contrée de froisser Viridis, son garde-manger.
Malgré cette discrétion, tout le monde sait pourtant très bien que le Roi a de très mauvaises relations avec le monarque de Temnota.

• Sa population : Baïren est u royaume hétéroclite où toutes les espèces (ou presque toutes) cohabitent. Les mages y sont particulièrement appréciés : leurs dons permettent le plus souvent d'aider dans l'extraction de pierre et de charbon. Les Luscinias, quant à eux, peuplent la majorité du pays, aimant ses hautes montagnes et massifs rocheux. Seulement, ce ne sont que les espèces les plus résistantes qui osent rester à l'année par ici : le froid peut vite devenir usant.
Les Phusis, quant à eux, ne sont peut-être pas nombreux, mais tout de même présents, dans la forêt Crépuscule par exemple, dont les cèdres offrent de véritables abris. Aussi, il n'est pas rare de trouver une petite chaumière ou une tanière au beau milieu des arbres.
Les Ombres, quant à eux, se voient acceptés tels qu'ils sont en ville et peuvent mener une vie tout à fait ordinaire.
Au fond, seuls les Atlantes sont très rares dans ce Royaume, quoi que quelques-uns, ayant décidé de mener une existence quasi humaine, se sont fondus dans la masse des habitants de la capitale…



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Mer 20 Juin - 14:38
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Le Gardien
Niinamu, la contrée ondoyante

"Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
De la Mer, infusé d'astres, et lactescent,
Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;"

Niinamu est une île absolument immense qui cultive sa tradition marine. Ce Royaume vit de la pêche et de toutes les richesses que peut lui offrir la mer. Les villes sont le plus souvent situées près des côtes et toutes munies d'un port digne de ce nom, comme par exemple sa capitale, certes la plus petite de Tetratopia mais aussi l'une des plus pittoresques, quoi qu'elle tend à se moderniser. *** est la ville traditionnelle de pêcheurs, ses baraques et ses rues pavées en feraient rêver plus d'un. Sans oublier l'odeur de sel et de poisson omniprésente lorsque l'on se rapproche du quai.
Les contrées de Niinamu sont souvent recouvertes de brume, ce qui lui donne un petit côté fantasmagorique, qui plaît beaucoup à ses habitants. Il y fait humide, parfois froid, mais les températures sont le plus souvent supportables, variant de 5 à 30°C selon les saisons. Les toits de ses maisons, pourpres ou vert d'eau, rappellent les écailles et piquants dorsaux des gros poissons que l'on peut trouver dans la mer. Irisés, ils offrent un spectacle magnifique à quiconque y prête attention.
Son Roi préfère être appelé le Père et approche les quatre-vingt ans. Il déborde pourtant d'énergie et voue un amour inconditionné pour son peuple. Seulement beaucoup pensent qu'il a perdu la tête depuis quelques années ; sa fille a d'ailleurs pris les rênes du Royaume… Et la plus grande particularité de cette famille royale est qu'elle n'est pas humaine : Père et fille sont Atlantes.

• Un pays globalement pauvre : La vieillesse du Roi a longtemps causé des soucis à ce Royaume. Il a perdu la tête quinze ans plus tôt et a laissé son peuple à l'abandon, sans pour autant se départir de son amour pour ce dernier. Ses actes ont coûté beaucoup d'argent à tout le Royaume, le faisant sombrer dans des dettes difficiles à rembourser envers les autres contrées… Aux yeux de ces dernières, Niinamu est un sujet à dérision, mais aussi à disputes… Mais depuis que la fille de ce Roi déchu a décidé de reprendre le contrôle de son Royaume, le pays semble s'être considérablement redressé, et commence à se refaire un nom sur la place publique. Malgré tout, maintenant que les caisses de l'État se renflouent, Viridis et Temnota ne cessent de lui réclamer des comptes. La jeune femme leur tient pourtant tête, ignorant les menaces à répétition et promettant de rembourser les dettes très prochainement. En attendant, le peuple, qui était dans une très mauvaise situation financière, se remet peu à peu. Les affaires reprennent leur cours normal, et malgré quelques difficultés persistantes, leur vie redevient agréable. Mais pour combien de temps ?


Villes et Capitale :  Comme dit précédemment, Niinamu est une île bordée d'un océan agité où les poissons foisonnent. C'est d'ailleurs de ces poissons que s'inspirent les principales villes de ce royaume pour leurs architectures et leurs bateaux. Des couleurs pourpres jusqu'aux tons verdoyants, les bâtiments sont irisés et reprennent l'apparence d'écailles dont les teintes varient selon la lumière.
La plupart des cités de cette contrée sont essentiellement tournées vers le secteur de la pêche. Mais l'une d'entre elles se différencie des autres et cultive plutôt une tradition profondément agricole.

— Cette dernière se nomme Kunkou et se situe au centre de l'île. Se parant des mêmes caractéristiques esthétiques que les autres villes, les champs se sont pourtant substitués à la mer. Ici, on cultive principalement des plantes aromatiques et des épices qui se vendent chers et sont très prisées par les cuisiniers de renom. Certaines peuvent aussi servir à la médecine : de nombreuses sont donc commandées par les apothicaires du pays et des contrées voisines.
Beaucoup de Phusis habitent aux alentours de cette petite ville et viennent en aide aux agriculteurs du coin. Kunkouest un réel exemple de cohabitation entre espèces.
Loin de la mer, le climat y est plus clément et le vent moins fort. C'est aussi par ici que se situe le lac sans fond, comme on a l'habitude de l'appeler. Salé, on pense qu'il correspond directement avec l'Océan ; quelques Atlantes ont tenté de percer son mystère, mais tous sont remontés en déclarant ne pas être parvenu à en voir le bout : comme si l'eau emplissait un véritable trou noir !

— Minato est la véritable ville portuaire de cette contrée : c'est d'ailleurs là que s'effectue le plus grand marché du monde, présent sept jours sur sept sur la place Saphir, à quelques pâtés de maison des quais. C'est une belle cité, qu'on pourrait presque qualifier de capitale économique. Tout la splendeur de l'architecture Niinamienne y est déployée.
Un relent de poisson parcourt ses rues étroites aux pavés bien souvent étincelants d'humidité.
Une bonne ambiance y règne ; tous semblent particulièrement bien se connaître et faire partie de la même famille… Il n'est d'ailleurs pas rare que les gens s'entraident. Mais attention : famille royale Atlante l'exige : tout service rendu mérite salaire ! Aussi, celui qui est redevable ne le reste pas longtemps. Ceux qui ne respectent pas cet adage sont bien souvent méprisés et mis de côté.
Il est aussi important de souligner que par ici, des trésors inestimables sont rapportés tous les jours de la mer : Niinamu est autant peuplé d'Atlantes que d'êtres humains, alors les marchandises de ce genre affluent sur les stands. Leur volonté de fer et leur légendaire sens des affaires font d'eux des vendeurs redoutables.

— Uminari à l'opposé de Minato, sur la côte est, pourrait être qualifiée de capitale culturelle et touristique. Elle rivalise aussi de par sa beauté avec la capitale de Baïren, Aldea. Ses bâtiments, hauts et colorés, déploient des toits en crêtes et écailles de dragons de mer, absolument magnifiques. Les rues sont pittoresques, avec leurs pavés gris et leurs bancs publics où les plus anciens restent assis tout la journée à jacasser. Les embruns marins mouillent les passants en permanence, mais seuls les touristes sont surpris à râler : les habitants, eux, y sont parfaitement habitués.
Au final, le port, aussi grand soit-il, ne reçoit ou n'exporte pas tant de marchandises que ça. Par contre, il accueille de nombreuses personnes venues visiter la contrée, et c'est de là que viennent les revenus de cette cité.
La fille du Roi a d'ailleurs décidé de mettre sur pied un ancien projet de son père : ériger un magnifique centre aquatique, qui mêlerait station balnéaire et aquariums géants, où on pourrait admirer les espèces marines. Avec l'aide des mages et des Altantes, ce projet a finalement été porté à exécution. À présent ouvert quoi qu'encore inachevé, ce centre marin accueille déjà un nombre incroyable de vacanciers. Les piscines sont chauffées pour la plupart avec un système très ingénieux, repris de l'antiquité.
Ce soudain engouement pour les plages et les charmes de la capitale de Niinamu rend profondément jaloux le Roi de Viridis, et son très cher collègue, l'empereur de Temnota.

• Les spécialités de Niinamu :  Incontestablement le poisson. Il est principalement consommé sur place ou dans le pays, très rarement exporté ailleurs. Les herbes médicinales ainsi que les épices et herbes aromatiques sont par contre très demandées dans les autres contrées et vendues à prix d'or. Il ne faut pas oublier les trésors ramenés des excursions marines par les Atlantes ; certains ont une valeur inestimable et sont disputés par les plus riches.

• Géopolitique : La faute à son passé instable, Niinamu se retrouve confronté aux menaces et à la colère de Viridis et Temnota, alliés contre lui. Ils menacent d'engager une guerre tout d'abord sur l'exportation de nourriture, puis un conflit armé qui finirait de ruiner le pays s'il ne vient pas à rembourser très vite ses dettes. La jeune Reine essaie de garder la tête haute et de ne pas se laisser intimider par les chantages incessants de ses voisins… D'autant plus que les dettes en question ont déjà réduit de moité. Pour elle, la croissance fulgurante de son Royaume ne plaît pas et rend jaloux : elle n'est pas dupe !
Seul Baïren soutient l'île aux milles couleurs de l'océan ; pour l'instant, il dissuade les autres contrées de s'en prendre à elle de par ses grands effectifs guerriers. Une bonne relation s'est d'ailleurs nouée entre son monarque et la jeune femme.

• Sa population : Niinamu est le Royaume de la diversité par excellence : la règle est simple ; plus on est de fous, plus on rit ! Le mélange des espèces est pour la plupart des habitants un plus : ensemble, elles peuvent accomplir de grandes choses. D'ailleurs, le fait que ce soit une Atlante et non un humain qui gouverne n'y est pas pour rien.
Cette population est aussi nombreuse que le peuple d'homme qui vit sur l'île. Les Luscinias, eux, sont certainement les plus rares, malgré les quelques montagnes (certes peu élevées) du centre du Royaume.
Les Phusis et les Ombres, quant à eux, se voient en effectifs réduits mais bel et bien présents et pris en comptes.


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Ven 22 Juin - 0:17
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Temnota, ombres éternelles

"Par instants brille, et s'allonge, et s'étale
Un spectre fait de grâce et de splendeur."

Temnota est sans doute le Royaume le plus intrigant et le plus dangereux de Tetratopia. La magie y est présente partout : elle coule dans la sève des arbres, dans les tiges des plantes, dans les veines des animaux,…
Même les roches et les eaux semblent empreintes de ce fluide si particulier… C'est aussi une contrée sombre, qui effraie tous ceux qui y mettent pour la première fois les pieds : les ombres semblent vivantes, les forêts sont hantées, les architectures gothiques et hachées… On y trouve pourtant bien des beautés ; les fleurs par exemple, alimentées par ce flux magique, ont des tailles et des couleurs impressionnantes…
La capitale, Orse, quant à elle, qui talonne celle de Viridis de très près en matière de superficie, peut choquer par son allure ténébreuse et militaire. D'immenses remparts l'entourent, bordés par une rivière. Trois ponts-levis se lèvent et s'abaissent chaque jour. Le château, quant à lui, est encore plus grand que celui de Viridis : en pierre sombre, il s'impose au beau milieu de la ville et effraie de par sa silhouette rocambolesque et déconstruite. L'Empereur y habite, avec sa femme et ses enfants : le Prince héritier, son frère cadet, et ses trois sœurs. Tous sont mages, et ont été élevés épée à la main, apprenant très tôt l'art de la guerre et la stratégie. Tembota est réputé pour être un Royaume redoutable en temps de conflit armé, tant que son nombre de conquêtes dans le passé tient sur des livres entiers. Heureusement, jusqu'ici, la paix règne… Mais la haine que nourrit l'empereur envers Niinamu et Baïren n'annonce rien de bon.

• Un peuple élevé à la baguette : On pourrait presque qualifier le régime de l'Empereur de dictature… Mais le peuple ne proteste pas et est même fier de le suivre. Ainsi, chaque citoyen d'une de ses villes est forcé d'aller à l'école ou à l'Académie de Magie pour les jeunes mages. Ici, ils font leurs armes, et effectuent également un service militaire. Ils sont tous potentiellement obligés de répondre à l'appel en temps de guerre.
Cette mesure, aussi mauvaise peut-elle paraître, se voit pourtant être, lorsque la paix règne, une véritable richesse pour tout le pays. Personne n'est ainsi laissé de côté, et tout le monde a accès à l'éducation élémentaire. Les sujets les plus talentueux sont d'ailleurs repérés et invités à la Cour pour occuper des rôles importants.
L'Empereur fonctionne sur le mérite, et pour cela, il se rapproche beaucoup de son collègue, le Roi de Baïren, à son grand damn, car tous deux se détestent… Ils partagent pourtant bien des points communs.

Villes et Capitale : À Temnota, les villes sont polyvalentes, vivant de la chasse, de l'agriculture, de l'élevage… Parfois même de la pêche, mais toutes sont centrées sur la ferronnerie et la forgerie. C'est ici que l'on fait les plus belles armes, et les plus solides aussi. Il est d'ailleurs dit que chaque monarque de Temnota forge lui-même son arme, souvent empreinte de magie. Ainsi, il n'est pas rare de voir les grandes cheminées de pierre des cités fumer dans la nuit ou au petit matin. Toutes les villes semblent spectrales, mais fourmillent pourtant de vie. Malgré une façade froide et peu accueillante, les gens savent être serviables et avenants quand ils le veulent. Il aiment la beuverie, la bagarre…
Sans mauvais jeu de mots, vivre à Temnota forge le caractère !
Il est aussi important d'ajouter que le grand désert, au sud, recèle de nombreux trésors : l'or et quelques minerais rares s'y trouvent. Des météorites s'écrasent aussi souvent sur ces étendues de sable. De plus, ce dernier est utilisé pour produire du verre, dans la ville voisine. Ainsi, la tendance est aux souffleurs de verre, qui se multiplient et vendent leurs créations à bon prix.

— Cette ville située en plein désert se nomme Wunduniik et abrite, malgré des conditions de vie difficiles, un grand nombre d'habitants. Par ici, le soleil est assommant toute la journée, et à la tombée de la nuit, les températures deviennent glaciales. Les bâtiments se voient donc adaptés à ces deux climats, parfois déroutants, sans pour autant se départir de l'esthétique traditionnelle de Temnota. Bien heureusement, une immense oasis se situe seulement à quelques kilomètres de la ville, alimentée par un fleuve qui vient du nord et la traverse. Ce cours d'eau apporte un peu de fraîcheur et de vie… Beaucoup de cactus poussent par ici, et certains sont utilisés comme moyen de guérison primaire. Les chercheurs de trésors partent très tard dans la journée en plein désert et reviennent souvent très tôt le matin. Les terres alentour, quoiqu'à première vue désertes, sont très dangereuses, et de nombreuses personnes ne sont jamais revenues de leurs excursions… On raconte que de terribles créatures y vivent, infestées de magie noire, tout autant que certaines plantes carnivores, observées plusieurs fois par des spécialistes et déclarées mortelles. Quelques Phusis ont établi des camps par-ci par-là et aident les voyageurs égarés.

— Tout au nord se trouve une ville un peu plus petite que les autres et orientée vers la mer. Un petit port s'étend par là, sans pour autant être la préoccupation première des habitants. À côté, de nombreuses terres cultivables et une forêt noire qui s'étend sur des kilomètres. La ville est protégée par un haut mur de pierre contre certaines créatures qui rôderaient la nuit. Les animaux sont dangereux, c'est incontestable… Mais ils ont aussi des fourrures magnifiques, et les hommes et femmes les plus courageux s'en vont souvent en pleine forêt, armes à la main, pour rapporter gibier et futures pelisses.
Ces peaux sont ensuite traitées dans la ville ou exportées vers la capitale voire directement dans d'autres contrées. Quelques ferronneries et forges existent aussi dans cette ville, créant des armes ou matières premières de premier prix directement envoyé à l'étranger, les plus beaux objets étant produits dans la capitale.

— Orse est une cité impressionnante, qui s'étend sur terre et surtout sous terre. Car cette capitale détient des réseaux souterrains impressionnants, éclairés par des lanternes rallumées à longueur de journée ou par des plantes fluorescentes, trouvées dans les forêts voisines et depuis cultivées. Sous terre se trouvent ainsi des logements, des places, mais aussi, à un étage encore inférieur les égouts. À la surface, des forges immenses qui feraient pâlir celles de la petite ville du nord, et qui produisent des armes de qualité. À l'est de la cité, l'Académie de Magie, qui accueille les mages du monde entier et comporte de nombreux étages et sous-sols. Cette école fait la renommée de Temnota et constitue le principal point de divergence entre l'empereur et le monarque de Baïren, ce dernier étant jaloux de cet édifice, auquel il tente de tenir tête en développant son propre système d'éducation magique.
Malgré une politique qui vise à ne laisser personne de côté, la capitale révèle tout de même les inégalités toujours présentes dans le Royaume. Les quartiers tout proches des remparts sont vétustes, mais ceux sous terre sont pires encore, s'apparentant à des bidonvilles. De nombreuses maisons de joies existent dans les ruelles les plus mal famées.  
Plus on se rapproche du centre et donc du château, plus on croise de villas.

• Les spécialités de Temnota : Temnota est particulièrement connu pour ses armes de grandes qualités, mais s'est aussi fait une place sur la scène internationale avec ses produits issus de l'agriculture, notamment des plantes médicinales aux nombreuses vertus magiques, ou tout simplement utiles au quotidien, ses fourrures exportées dans le monde entier, ses météorites et minéraux, et enfin, ses productions de verre.

• Géopolitique : Temnota est un pays qui peut parfois s'avérer agressif et belliqueux. En tout cas, il en a fait les preuves dans le passé. Aujourd'hui, il est connu pour être en tension avec Baïren, son ennemi de toujours, en plus de réclamer le remboursement de ses dettes à Niinamu. L'alliance du Roi de Baïren et de la jeune Reine de l'île aux mille couleurs n'arrange rien à la situation, sans pour autant réellement l'empirer : car, la protection du Royaume immaculé envers son allié empêche Viridis et Temnota de s'attaquer directement à ce dernier.
Une chose est sûre : l'Empereur semble augmenter la production d'armes et la formation de nombreux soldats.

• Sa population : Temnota est un Royaume dont la population est principalement magique : rares sont les humains, et d'ailleurs, leur impuissance est parfois moquée. Quelques-uns y vivent pourtant en minorité. Les Ombres sont nombreux dans la capitale et la ville du nord. Les Phusis sont présents dans les forêts et le désert, pour la plupart en symbiose totale avec la nature : dans le cas contraire, leur survie en milieu sauvage serait compromise.
Les Luscinias, quant à eux, se font rares, même si quelques massifs rocheux dans le désert attirent ceux qui craignent le moins la chaleur. Enfin, les Atlantes peuplent la ville du nord, mais ne s'installent que très rarement, la plupart étant originaires de Niinamu et n'appréciant pas l'animosité que voue la population à ce dernier.
Les Mages, eux, se voient être extrêmement nombreux, qu'ils soient Temnotiens ou d'autres nationalités.

Les personnes originaires de Viridis sont bien évidemment mieux accueillies que ceux de Baïren ou Niinamu.



Le Gardien
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Ven 22 Juin - 0:27
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